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LE MASSACRE DU PRINTEMPS - GILSON

CD1536GILLE

Neuf

  • Format : ALBUM CD
  • Genre : Jazz
  • Label : ATYPEEK / FUTURA MARGE
  • Date de sortie : 01/01/1971
  • Artiste : GILSON

16,50 € TTC

Description :

En 1971, au lendemain de la disparition d'Igor Stravinsky, Jef Gilson et son Unit (Pierre Moret et Jean-Claude Pourtier) rendent un drôle d'hommage à la musique classique. Mais pas que. Car c'est aussi le jazz, la musique contemporaine et l'électroacoustique que le trio réinterroge au gré d'un délire bruitiste qui évoque aussi bien John Cage que Pierre Henry, John Coltrane que les Percussions de Strasbourg, l'Art Ensemble of Chicago que le Tacet de Jean Guérin. Le Massacre du Printemps, voilà un drôle d'hommage à Igor Stravinsky, qui venait de disparaître quand, en 1971, Jef Gilson enregistre cet album incontournable du jazz exploratoire français. « Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin », disait le compositeur russe, et voilà que Gilson nous en donne six ! Un drôle d'oiseau (de feu), Jef Gilson. Clarinettiste élevé en cave auprès de Claude Luter et Boris Vian, il passe au piano et multiplie les expériences jazzistiques : bebop, choral, modal, free, fusion Electron libre, Gilson accueille dans ses formations des Français « en devenir » (Jean-Luc Ponty, Bernard Lubat, Michel Portal, Henri Texier) en plus de frayer avec Woody Shaw, Nathan Davis ou Byard Lancaster. Plus tard, il montera Europamerica, formation transatlantique dans laquelle joueront Butch Morris, Frank Lowe, Joe McPhee Mais pour l'heure, c'est Le Massacre ! Avec Pierre Moret à l'orgue et Jean-Claude Pourtier à la batterie, Gilson improvise avec gains et fracas. Sur le titre qui donne son nom à l'album, il intervient au tuba et invite Claude Jeanmaire à tâter du piano préparé. Le printemps de ces quatre musiciens-là est alors battu par les vents : claquant, grondant, éperdu, on dirait du Stravinsky joué sans partition par les Percussions de Strasbourg. Après quoi, derrière un piano électrique, Gilson donne avec Moret et Pourtier cinq autres « expressions spontanées, sans préméditation », comme il l'écrit au dos de la pochette du disque. Cinq expressions espiègles et électriques qui sonnent comme la bande-son idéale d'un film qu'auraient aussi pu illustrer l'Art Ensemble ou Jean Guérin. Alors quand, dans le même texte, Gilson espère que l'on tire « de ce disque le plaisir que nous avons eu à le réaliser », nous ne pouvons que lui répondre : comment faire autrement ?

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