Suite a? l'immersion dans la jungle de Calais, pour y enregistrer des souvenirs de rêves des réfugié·es dans toutes leurs langues, comme le farsi, l'arabe du soudan, le four, le pachto, l'érythréen, le tigrigna, nous avons perçu que ces récits de rêves glissaient vers le récit de vie, que la violence du réel pénétrait le rêve. Nous avons ensuite arpente? d'autres territoires, a? l'écoute des témoignages de re?fugie?·es, nous avons été saisi par les épopées tragiques qui en surgissaient. Nous avons alors convoque? un auteur, Jean Michel Espitallier et une autrice, Anne Kawala, pour les traduire dans leur langue poétique.